Dans un match qui fut une misère sur le plan technique, très engagé et sans aucun intérêt sur le plan du jeu, Guingamp a su tirer les draps à lui à la faveur d’un pénalty généreux transformé par Eduardo à l’amorce du dernier quart d’heure. Ce sont donc les Guingampais qui font la bonne opération face à une formation des Deux-Sèvres au jeu particulièrement engagé mais, comme celui de Guingamp du reste, dénué de qualité technique. Mais le but n’était pas de briller. Il fallait les points !
Match à six points à Roudourou et grosse inconnue pour Guingamp : comment va se comporter la défense, remaniée et rajeunie par obligation en raison des trop nombreuses blessures qui perturbent ce secteur important ? La pression est forte sur les deux équipes, un peu moins sur celle de Guingamp qui, quel que soit le résultat du match, ne sera pas en position de relégable au terme, lundi soir, de cette 35e journée.
Pas de temps mort dans cette partie qui démarre à cent à l’heure et dont le coup d’envoi est précédé par une pointe d’intox puisque, si Koné figure sur la feuille de match en tant que titulaire à Guingamp, c’est bien Pinto-Borgès qui démarre la rencontre. L’engagement et la volonté sont au rendez-vous. Mais pas les occasions, les défenses prenant le pas sur les attaques.
Les deux équipes, prudentes, ne cherchent pas à construire et pratiquent par longs ballons trop souvent imprécis. Dans un match médiocre sur le plan technique et sur celui de la construction, qui ressemble plus à un combat de rue qu’à une rencontre de football et ne convient pas du tout à Eduardo, l’engagement de Konaté a vite raison de la résistance de Jean-François qui, blessé, est remplacé par Bisconti. C’est Sikimic qui glisse sur le flanc gauche alors de Shereni prend place dans l’axe.
Guingamp, sous l’impulsion de Jouffre qui n’hésite pas à tenter sa chance de loin sur des coups-francs à répétition, finit un peu mieux et fait meilleure impression que les rugueux Niortais. Mais les tirs cadrés font défaut et Klein ne cède pas.
La seconde période n’est pas d’un meilleur niveau. Chacune des équipes tente de faire la différence à la faveur des coups de pieds arrêtés. Et c’est ainsi du reste que Guingamp ouvre la marque à la faveur d’un penalty transformé par Eduardo (75e). On ne criera pas au scandale mais c’était quand même généreux !
La fin de match est longue mais les Guingampais réussissent à préserver leur acquis. On ne leur en demandait pas plus.
