Ça s’est passé un… 20 juillet !

20/07/16

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Le match : Samedi 20 Juillet 1985, Angers-Guingamp (0-2)

1985 Angers Guingamp

Mission accomplie pour En Avant

Si les Angevins furent les premiers en action par deux ouvertures successives de Mehli, ils furent également les premiers à distiller quelques frissons dans les tribunes du stade Jean Bouin. Après deux minutes de jeu, Desbouillons sous la menace du redoutable Szarmach, taclait généreusement celui-ci dans la surface de réparation. M.Renoux ne bronchait pas. Mais lorsqu’il intervint à nouveau (hors de la surface) sur Rio (11e), le maître du jeu accorda cette fois un coup-franc bien placé dans les 20 mètres. Une occasion presqu’idéale pour Jouan qui, tranquillement, ajustait un tir de l’intérieur du pied droit sur… la transversale du but de Beaufreton. Les Bretons attaquaient peu, mais étaient les plus dangereux. A l’inverse, les Angevins se montraient fort généreux dans l’effort, à l’image du jeune Marin qui offrit aux spectateurs angevins l’occasion de se manifester à plusieurs reprises. Mais c’était par trop insuffisant pour émouvoir la défense visiteuse. Pire, cette finition hésitante, alliée aux coups de boutoir des Guingampais, semait la panique dans les rangs locaux. Une situation des plus favorables pour Guingamp, qui, en 7 minutes, fut bien près de renvoyer les Angevins aux enfers. Vidot, tout d’abord, trouait la défense locale d’une balle lobée pour son compère Jouan qui obligeait Beaufreton à une prestation de choix (25e). Ce fut ensuite Szarmach qui mit une nouvelle fois le portier local en évidence, à la suite d’une ouverture de Lubin (27e) et enfin Rio qui, en toute liberté dans les 16 mètres, croisait trop son tir (32e). Le public tremblait, mais les couleurs locales tenaient bon. A un point tel que, dans un élan enthousiaste, Larvaron trompait à merveille le rideau défensif guingampais qui se ruait vers le centre du terrain, en lançant sur l’aile droite le puissant Falette. Puis le Guyanais crochetait un défenseur sur le retour et tirait… à gauche de la cage gardée par Nadon (36e).

Lubin précipite la perte des Angevins

A la reprise, les Angevins tentaient de se faire plus pressants. Henri Atamaniuck incorporait même Grosbois à la place de Piniarski (48e). Une petite touche offensive, qui ne tardait pas à se mettre en évidence, puisque Grosbois adressait le premier tir de la rencontre dans le cadre de Nadon (49e). Une initiative qui en appelait d’autres. Sur une passe de Falette, Sauvaget obligeait enfin Nadon à se détendre. Falette jetait également le trouble dans la défense visiteuse, mais manquait son contrôle. Les locaux parvenaient à se créer des situations dangereuses et dignes de leurs prétentions offensives. Malheureusement, les filets bretons refusaient de trembler. Guingamp, patient, attendait son heure. Celle-ci ne tarda pas à sonner. Lubin donnait tout d’abord des émotions à Beaufreton, d’un tir croisé des 16 mètres (78e), avant de déposer sur la tête de Guégan le but imparable (0-1, 81e). Une belle leçon d’efficacité ! Le SCO perdait ses illusions avant de sombrer corps et âme à une minute de la fin du match. L’insaisissable Lubin adressait en profondeur, de l’aile gauche, un tir dans les buts vides, que Beaufreton, venu à sa rencontre, avait désertés. Cela était suffisant pour assurer la victoire de Guingamp (0-2), au grand dam des spectateurs angevins qui quittaient les tribunes avant le coup de sifflet final de M.Renoux.