Ça s’est passé un… 25 Juillet !

25/07/16

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Le match : Valenciennes-Guingamp (5-3)

1987 Valenciennes Guingamp

Un point serait le bienvenu

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La victoire acquise samedi dernier devant Melun a rassuré les Guingampais qui ont ainsi rempli leur contrat. Il était important de bien débuter et, de ce point de vue, Loïc Jouan et ses co-équipiers n’ont pas failli à leur tâche. C’est donc avec plein d’espoir que les Guingampais se rendront ce soir dans le Nord, destination Valenciennes. Un déplacement traditionnellement difficile. Sérieusement renforcée avec les arrivées de Tempet (Mulhouse), Gladines (Niort), Dimitric, un Yougoslave venant de Vojvodina, plus l’international marocain Merry (Nîmes), l’US Valenciennes affiche ainsi ses ambitions de taquiner les grosses écuries. Voilà un test probant pour les Guingampais qui, par le passé, ont connu des fortunes diverses au stade Nungesser. L’an passé toutefois, ils s’y étaient imposés deux buts à zéro. Reproduire une pareille performance serait un excellent résultat dans la perspective du derby contre le FC Lorient la semaine prochaine…

Un match fou

En Avant a payé cher le réveil des onze Valenciennois (les mêmes qu’à Strasbourg) surtout préoccupés à démontrer face à leur public qu’ils disposaient de fortes capacités offensives. “Nous sommes restés en dedans de nos possibilités en première mi-temps, nous sommes partis un peu tard, trop tard sans doute, car, après une demi-heure de jeu, nous étions condamnés à prendre des risques, constatait Yves Le Quéré. Certes, nous méritions de perdre. Deux buts d’écart, cela n’est pas excessif, mais le score est lourd, il explique qu’on ait assisté à un match un peu fou, débridé à l’excès, dans lequel mes gars ont voulu trop bien faire”.

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Collectivement, En Avant tourne rond et possède un réel potentiel offensif avec Calasan, qui s’est relevé le fer de lance, avec l’appui de Langers, très opportuniste et bon technicien. Avant le repos, Calasan eut une superbe occasion de revenir à la marque quand Nerrière, bien qu’ayant sauté très haut, lui laissa profiter d’un centre bien ajusté de Langers. Il tarda à contrôler et, comme il se doit en pareille occasion, Tempet fut prompt à intervenir (41e). Un but à ce moment du match pouvait modifier le cours des évènements. C’est, en fait, Valenciennes qui reprit l’initiative sur une action personnelle de Gosselin qui déborda trois défenseurs avant de crocheter Nadan et d’ajuster un tir croisé du pied droit (54e). Un modèle du genre qui laissait l’équipe bretonne KO debout. Quand Langers sonna la charge d’un tir terrible des 25m (3-1), on eut droit à une réplique instantanée de Papeau, l’avant-centre Guadeloupéen. Sa tête au deuxième poteau ne laissa aucune chance à Nadon (4-1). Sur la remise en jeu, Langers refit le coup du tir surprise et réussit de loin (4-2). Trois minutes, trois buts, de quoi donner le tournis à un public qui s’enthousiasmait, mais redoutait également le pire pour ses protégés. Guingamp avait montré qu’il avait les armes et les moyens également. Illusion vite perdue quand le capitaine Valenciennois rameuta ses troupes et trouva le chemin des filets (5-2). A un quart d’heure de la fin, Valenciennes pensait surtout à calmer les esprits et à monopoliser le ballon. Pour les Nordistes, l’essentiel était fait.