Ça s’est passé un… 30 avril

30/04/16

30 avril

LES FEUILLES DE MATCH :

LE MATCH : MERCREDI 30 AVRIL 1997, AUXERRE-GUINGAMP (1-0)

En Avant Coupe son match en deux

Battu 1-0 chez le champion de France sortant, Guingamp, d’abord timide puis audacieux, s’est encore permis des largesses dans la gestion de son effectif et du résultat.
L’échéance de la finale de la coupe de France approche et la venue de Nantes, quelques jours après, offrira une ultime occasion de s’étalonner.

Trouver l’équilibre entre la rigueur défensive et l’audace offensive … pas facile. Rivé sur la date du 10 mai, Guingamp transforme ses dernières rencontres de championnat en matches-laboratoires. Les préparatifs de la finale de coupe de France s’effectuent avec plus ou moins de bonheur. Le voyage à Auxerre n’a pas échappé à la règle. Ce nouveau test s’est révélé très contrasté.

Timorée et malmenée en première période, l’équipe bretonne est revenue entreprenante et parfois pétillante après le repos.
Francis Smerecki n’a que moyennement apprécié cet écart de comportement. “Nous aurions pu prétendre au match nul grâce à une seconde période au cours de laquelle l’équipe a respecté les trois axes de travail que je souhaitais développer : le regroupement défensif, la récupération du ballon dans le jeu auxerrois et la participation offensive.

Sous l’impulsion de Coridon et de Lecomte, rentrés en jeu après la mi-temps, En Avant ne s’est plus contenté de subir. Il est crée de très franches occasions.
Une reprise de la tête de Coridon remarquablement sauvée par Charbonnier (57e) et une exceptionnelle opportunité offerte à Horlaville par le trio Coridon-Lecomte-Baret (63e) ont constitué les points d’orgue de cette période faste.
Transfiguré à l’image de son Polonais Czerwiec, prometteurs par ses jeunes talents Bourdeau et Trévisan, Guingamp s’est réveillé trop tard.
Auxerre, le champion de France sortant, ne s’était pas géné pour profiter de la mauvaise période bretonne. “Nous avons marqué assez tôt mais il faut bien reconnaitre que ce but ne nous a pas permis de nous libérer totalement“, admettait Dominique Cuperly, l’adjoint de Guy Roux.
En réussite sur un corner direct de Diomède, Auxerre a su concrétiser un premier quart d’heure à sens unique et exploiter une double erreur défensive.

Le finaliste de la coupe de France n’était pas à la fête. L’absence de Carnot, Foulon, Hugues et Jozwiak (bléssés) ou de Coridon, Lecomte et Wreh (ménagés) n’expliquait pas tout. Question d’état d’esprit.
Auxerre dispensait alors une jolie leçon de mobilité de d’appétit offensif. Saïb donnait magistralement le tempo (7e, 9e, 11e, 30e).
Un tir puissant de Czerwiec (32e) constituait une bien timide réplique aux assauts répétés des Bourguignons. Dès la 12e minute, sur un centre de Diomède, Laslandes avait manqué l’immanquable. Bien surveillé par Bourdeau, l’avant-centre trouvait également sur sa route les parades de Trévisan (25e, 46e, 79e). Malheureux sur l’unique but de la partie, le jeune gardien s’est également montré à son avantage sur coup-franc de Diomède (47e) et sur un essai de Violeau (90e).
Francis Smerecki n’a pas raté une miette du parcours syncopé de ses hommes. Demain soir face à Nantes, il ne veut plus revoir pareils fluctuations.
Cette fois, je veux qu’il y ait un résultat à la clé car devant Nice, nous serons en demeure d’avoir ce résultat, affirmait-il. Avant la finale, la venue de Nantes nous servira, je l’espère, de répétition globale. Il s’agira de trouver le compromis entre toutes les pistes de travail explorées ces derniers jours.” Un vrai test-match avant de rendre la copie définitive.

LE CLASSEMENT AVANT-MATCH :

D1 96-97 J34

LA FEUILLE DE MATCH :

1997 AUXERRE-EAG