Ça s’est passé un… 3 mai !

3/05/16

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LES FEUILLES DE MATCH :

LE MATCH : Rennes-Guingamp (0-2). L’incroyable doublé

EAG CDF 2014 le onze de départ

Cinq ans après, ils ont recommencé. Mais pas en cravachant, comme en 2009. Non, les Guingampais ont, cette fois, brillé comme jamais quand l’ami rennais a littéralement sombré. Un incroyable doublé !

C’était un soir de fête. Un soir à vibrer. Un soir à frapper des mains ou taper du poing. Il fallait, au mieux, des rebondissements, au pire, de la tension pour hisser cette finale sur un nouveau sommet. Celui atteint en 2009 fut une forme d’apogée. Par son scénario autant que par son incongruité. Ce 3 mai 2014, on ne va pas se mentir, l’émotion ne fut pas égalée. La faute aux Rennais qui ont oublié de croquer dans cette finale et, malheur à eux, de profiter de la fête annoncée.

Le cauchemar rennais 

Leur cauchemar dura une éternité. Toute la partie, à vrai dire. Il commença dès les premiers contacts, dès les premières prises de balle. En clair, dès que les Guingampais mirent ce qu’il fallait d’envie et d’application dans ce derby. Un match entier à avancer. Un match entier à jouer, tout simplement, quand le camarade rennais n’en finissait plus de reculer et de cogiter.

Bien sûr, tous diront le contraire mais comment ne pas croire qu’une peur sourde et pénétrante avait encore envahi, ce soir de là, ce perdant désarmant. Déjà, les premiers duels aériens avaient fait valoir un supplément d’envie chez les Rouge et Noir des Côtes-d’Armor. Et ce fut tout sauf une surprise de voir Martins-Pereira profiter des envolées de Mandanne et Sankharé pour adresser une demi-volée gagnante (37e). La surprise fut surtout de voir Yatabaré enfoncer le clou dès la reprise, une minute tout juste après que les Rennais eurent regagné le pré sous les sifflets de leurs supporters (46e). Et, surtout, de voir ces mêmes Rennais à peine réagir face à pareil affront.

L’Europe aux Guingampais 

Avec un zeste de réussite, Yatabaré aurait même pu récidiver si Costil n’était pas resté planté sur sa ligne (54e) ou bien si l’arbitre lui avait accordé un penalty (90e+1). D’autres, tels Lévêque (67e) ou Beauvue (72e), auraient également pu imiter le serial-buteur guingampais. Mais ces deux buts suffiront bien aux Rennais. Pas besoin d’être devin, d’ailleurs, pour même imaginer qu’ils seront, pour longtemps encore, deux énormes (et énièmes) fardeaux à porter.

On attendait beaucoup de cette finale. Elle fut, contre toute attente, le copié-collé des deux confrontations de cette saison, en Ligue 1. Même score, même football décomplexé de la part du petit présumé. Mais pas franchement même résultat puisque ce 2-0, troisième du nom, propulse Guingamp dans la grande histoire de la Coupe de France. Accessoirement aussi (quoique…), il envoie En Avant en phase de poule de l’Europa League et en Chine puisque, après avoir visité Montréal en 2009, le glorieux vainqueur de la Coupe de France disputera le Trophée des champions, le 2 août 2014 à Pékin, contre le non moins glorieux PSG.

LE PARCOURS GUINGAMPAIS :

LA FEUILLE DE MATCH ET LE RÉSUMÉ VIDÉO :

2014 RENNES-EAG

LES YEUX DANS LA FINALE :